Jelectronique.com

Bonjour à tous,

juste pour information, voici le système que j'ai utilisé pendant des années pour obtenir des typons d'une qualité professionnelle.

J'ai transformé mon traceur (acheté 7300F TTC il y a 20 ans, flûte je vieillis donc tant que ça ?) en photo-traceur grâce à une fausse plume couplée par fibre optique à une source lumineuse (lampe halogène) modulée mécaniquement. La version suivante (celle en photo), a fonctionné grâce à une led UV pour tracer directement sur un film sensible aux UV, utilisable sans chambre noire. Tout ça était inspiré d'une réalisation de CIF sauf que j'avais remplacé la lampe à vapeurs de mercure par une led à 100 balles.

J'ai arrêté d'utiliser ce système car j'ai un peu mis en sourdine ma passion pour l'électronique. Et quand j'ai voulu reprendre, les films étaient inutilisables et je ne me suis pas senti l'ame d'acheter une boite de 100 films à 150 euros pour 10 circuits par an

La qualité était exactement celle d'un phototraçage professionnel.

Bon j'arrête mon spleen de vieux papi de l'électronique à tubes et je retourne à mes lasers !

@+

et tu pouvais faire quelle précision finalement c'etait la précision mécanique de la table alors ?

super ingénieux

Bonjour,

pour l'ingéniosité, il faut rendre à Cesar ce qui appartient à ... CIF ! J'ai simplement apporté mes connaissances en nouvelles sources. D'ailleurs maintenant les led UV sont beaucoup plus puissantes.

Pour la précision, c'est limité par l'incrément HPGL qui est de 25µm (1000DPI). Je pense que la mécanique ne tient pas la précision absolue (entraînement par courroie directement sur axe moteur pas à pas), mais c'est nettement suffisant pour du CI, même CMS.

Actuellement je serais plus tenté de faire un photoplotter en modifiant une imprimante laser pour insoler directement les films sensibles à la longueur d'onde IR de la diode de l'imprimante. Il faudrait neutraliser le four et modifier le passage du film pour qu'il soit insolé au lieu du tambour photoconducteur. C'est envisageable sans trop de difficultés. Le seul problème de ces techniques, je le répète, c'est le conditionnement en grande quantité (mini 100 feuilles) de composants qui se dégradent dans le temps (sensibilité diminuée de moitié au bout de 2 ans). Donc pas envisageable sauf à mettre dans le coup un revendeur ou une centrale d'achat sur ce forum.

a+

on peut conserver au frigo au moins 10 ans les films photo en effet c'est surtout les IR qui dégradent la gélatine

En fait, j'avais eu une boite incomplète en échantillon par AGFA pour 0FF donc c'est vrai que je ne les ai pas conservés dans les meilleures conditions car je ne connaissais pas la valeur de ce cadeau. Alors que mes plaques holographiques, je les mettais dans un frigo et sous vide (pour éviter la condensation et l'oxydation) !

Dans ma liste d'inconvénients, j'ai oublié les produits chimiques (standard photo NB), qu'on ne trouve plus vraiment partout depuis le numérique.

@+